Le soutien Étatique
Les organisations internationales et régionales peuvent également jouer un rôle crucial dans la promotion de la responsabilité pour les crimes graves.
Tout comme le peuvent les grandes puissances du monde qui ne sont pas encore parties au système de la CPI.
Coopération des Etats
Étant donné l'absence de forces de police, la CPI compte sur le soutien et la coopération des États pour veiller à ce que ses décisions soient appliquées, que les suspects soient arrêtés, que les victimes et les témoins protégés, et que des accords volontaires soient établis.
L'Assemblée des Etats Parties
En tant qu'organe directeur de la Cour, l'Assemblée des États parties est responsable du contrôle de la gestion et de la direction stratégique de la CPI, élit les fonctionnaires, décide du budget, examine les questions de non-coopération, et peut modifier le Statut de Rome et d'autres règles. La société civile joue un rôle essentiel dans le travail de l'Assemblée.
Les organisations internationales
La responsabilité pour les crimes graves doit être intégrée dans les programmes des organisations internationales - le Conseil de sécurité de l'ONU et les conseils des droits de l'homme en particulier.
Les organisations régionales
Une plus grande appropriation de la justice internationale est nécessaire dans toutes les régions. Les organismes tels que l'Union européenne, l'Union africaine, l'ASEAN, l'Organisation des États américains, et la Ligue des États arabes doivent avoir des politiques et des activités solides pour promouvoir la justice mondiale.
Les grandes puissances
Les États tels que la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Russie et les États-Unis n'ont pas encore rejoint la CPI, privant plus de la moitié de la population mondiale de protection en vertu du Statut de Rome. Même sans l'adhésion à la CPI, ces gouvernements peuvent et doivent faire beaucoup plus pour mettre fin aux crimes graves.