Les partis d’opposition et les élections multipartites n’étaient pas autorisés au Gabon jusqu’en 1990. Le président Omar Bongo, qui dirigea le pays pendant plus de quarante ans jusqu’à sa mort en 2009, a été remplacé par son fils, Ali Bongo, dont la victoire contestée aux élections a suscité de vives inquiétudes quant à la transparence du processus politique dans le pays. Les accusations de fraudes électorales refirent surface lorsque Bongo gagna à nouveau les élections présidentielles en août 2016. Suite à de violents débordements entre les partis d’opposition radicaux, le gouvernement gabonais a porté la situation sur son territoire devant le procureur de la CPI. Ce dernier a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire le 29 septembre 2016.